« L’affirmation n’est pas vraie ». Le cabinet conseil dit avoir évité de commenter l’affaire BAI dans la presse jusqu’ici. Mais l’affirmation de Roshi Bhadain lors de l’émission « BAI : La Finalité », diffusée vendredi soir sur la MBC, l’a fait sortir de son mutisme. Durant l’émission, le ministre de la Bonne Gouvernance a expliqué que KPMG a accepté de payer des pénalités à l’Etat en raison de son défaut de vigilance présumé par rapport aux comptes audités du groupe BAI.

Dans un communiqué circulé ce mercredi, la firme comptable confirme la tenue d’une rencontre de haut niveau entre Trevor Hoole, Senior Partner et CEO de KPMG Afrique du Sud, Jean Claude Liong, Senior Partner de KPMG Maurice, et Roshi Bhadain le 4 septembre. Toutefois, KPMG précise qu’à aucun moment il n’a « commit or agree to any settlement or compensation » durant cette rencontre.

Si le cabinet conseil précise avoir audité les comptes  BAI Group, (Mtius) Ltd, Bramer Banking Corporation Ltd et Bramer Asset Management, il affirme que jusqu’au 31 décembre 2014, son travail a été effectué en conformité avec « les standards internationaux de la comptabilité ». Le cabinet dit au passage sa « fierté » au sujet de « l’intégrité » de ses équipes et de leurs efforts pour pratiquer leur métier avec un haut niveau de professionnalisme.

KPMG confirme que certaines demandes d’explication lui sont parvenues du Financial Reporting Council (FRC) au sujet de son travail avec le groupe BAI. Le cabinet dit avoir répondu à ces demandes et prend l’engagement de le faire à l’avenir. Avant de préciser n’avoir pas reçu de « formal enquiries » d’autres instances régulatrices.

Début avril, soit quelques jours après l’éclatement de l’affaire BAI, Roshi Bhadain avait prévenu que KPMG, la Financial Services Commission et le FRC « devront assumer leurs responsabilités ». Ce qu’avait également confirmé le Premier ministre.

Lire la réponse du ministère de la Bonne gouvernance et des Services financiers ici.

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