Le patron du MI5, le service de sécurité intérieure britannique, est convaincu que le partage d’informations en provenance des Etats-Unis ne sera pas compromis si la Grande-Bretagne décide d’adopter la technologie 5G pour ses réseaux mobiles. Andrew Parker s’est exprimé sur ce sujet dans un entretien au Financial Times à un moment où Washington multiplie son lobbying afin que le géant chinois ne soit pas choisi et qu’une décision de Londres est attendue dans les jours à venir.
Une délégation américaine comprenant des représentants de la Nations Security Agency (NSA) sera également en visite à Londres dans le but de persuader le gouvernement Johnson de faire une croix sur Huawei. Ce choix a été repoussé en maintes occasions et un ministre de la Défense, en l’occurrence Gavin Williamson, a même été remercié par Theresa May pour avoir fuité des détails d’une réunion de haut niveau.
L’administration Trump a placé Huawei sur liste noire en avançant que cette société fondée par un ancien ingénieur de l’Armée rouge se livre à de l’espionnage économique et industriel pour le compte de Pékin. La société chinoise dément et propose même de signer un «no spy agreement» avec tout pays se proposant d’acheter ses équipements.
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