Le premier chantier auquel s’attaque Landscope Mauritius est celui de Highlands City. Le coup d’envoi, indique un communiqué de cette nouvelle entité, a été donné avec un atelier axé sur du brainstorming autour de ce projet. « Tout semble indiquer que le projet va décoller sur des bases réfléchies et que les choses vont avancer rapidement. »

Ce qui ressort de cette rencontre, organisée ? Landscope Mauritius compte rester mobilisée d’un bout à l’autre du projet. Le « promoteur/commanditaire devant assumer pleinement le pilotage et l’orientation de son projet ».

Outre la discussion de points techniques quant à la conception de la nouvelle ville, cette session de travail a d’ores et déjà permis de dresser un calendrier quant à la « prompte mise en œuvre des orientations », cela dès la fin de cette demi-journée de travail.

La table des discussions a, le vendredi 29 octobre dernier, réuni le président de la SLDC Gérard Sanspeur, la « direction pressentie de la nouvelle entité », l’architecte-urbaniste Gabrielle Brun ainsi que des représentants du Board of Investment et de Luxconsult. Le cabinet conseil a été nommé consultant sur le projet de Highlands. Il devra soumettre une ébauche du schéma directeur de la nouvelle ville.

« Il va s’agir, très rapidement, de finaliser le plan directeur conceptuel ainsi que le modèle de développement », fait ressortir le communiqué.

Un Social Master Plan est aussi à l’étude.

Les différentes études menées jusqu’ici ne seront pas remisées au placard. Bien au contraire. « Toutes » considérées comme « des contributions de grande valeur », elles feront partie d’un rapport technique interne qui en reprendra les conclusions et recommandations « qui demeure[nt] pertinent[es] ».

La première phase du projet sortira de terre sur 200 arpents. Le site doit encore être identifié.

Des consultants étrangers sont attendus fin novembre pour un atelier auquel des architectes, urbanistes et paysagistes de même que des investisseurs privés seront conviés. « L’intérêt des promoteurs privés paraît acquis, est-il écrit dans le communiqué, certains ayant déjà signifié à Landscope Mauritius leur souhait d’obtenir plus d’informations. »

Ces derniers sont appelés à participer au projet en tant que développeurs, Landscope Mauritius devant conserver son statut de promoteur en chef. Le business model envisagé sera « à l’avantage de tous », selon le communiqué de presse.

Un site Web est aussi en cours de préparation.

Le promoteur compte aussi solliciter l’opinion publique. Pour, d’une part, expliquer la philosophie derrière le planning urbain envisagé. Et, d’autre part, connaître les attentes quant au « cadre de vie, [à] la densité de l’aménagement, la mixité des fonctions ».

L’aménagement du site a d’ailleurs été à l’agenda de cette rencontre. La création d’un boulevard urbain, soit un réseau routier mieux intégré dans l’environnement, est ainsi envisagée. Des pistes cyclables ou encore une présence marquée de l’eau – vu la proximité du Bagatelle Dam – le sont également.

Landscope Mauritius est la nouvelle entité qui gérera les propriétés foncières de l’Etat. L’amalgamation de la State Property Development Corporation Ltd, de Business Parks of Mauritius Ltd, du Tourist Villages Co. Ltd et de Pailles International Conference Centre Ltd avec la State Land Development Co. Ltd, comme annoncé dans le Budget 2016-2017. Cette dernière est la « Surviving Company jusqu’à la fusion effective et l’incorporation » de Landscope Mauritius.

Illustration : capture d’écran

Présentation, datant de 2012, de la première phase du projet :

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