Le candidat mauricien pour prendre la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) continue sa tournée en terre africaine. Jean Claude de l’Estrac se trouve au Gabon depuis hier, après s’être rendu au Sénégal, en Côte d’Ivoire puis au Bénin.

Dans ce dernier pays, le Mauricien a rencontré le président de la République Thomas Boni Yayi, qui est à son deuxième mandat. Lors de leur rendez-vous, qui a eu lieu le samedi 16 août dernier, Jean Claude de l’Estrac a notamment expliqué comment la francophonie peut aider à forger un meilleur avenir pour les peuples francophones, surtout en Afrique. L’escale béninoise a aussi été l’occasion pour lui de rencontrer Nassirou Bako Arifari, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur.

Le jeudi 14 août, c’est à Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, que l’ex-journaliste et homme de presse a pu exposer sa vision pour la francophonie. A Abidjan, son souhait de voir une Afrique industrialisée, qui crée des emplois pour les jeunes, a été bien accueilli. Bandaman et de l’Estrac ont aussi évoqué les longues relations entre leurs deux pays, surtout dans le secteur sucrier. Jean Claude de l’Estrac a aussi été reçu par Ly Djérou, secrétaire général adjoint du ministère ivoirien des Affaires étrangères.

Amara Essy apporte également son soutien au Mauricien. Il est l’ancien chef de la diplomatie ivoirienne et a été secrétaire général de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), puis président intérimaire de la Commission de l’Union africaine.

Mais c’est par le Sénégal, où se tiendra le XVe sommet de la francophonie les 29 et 30 novembre prochain, que le candidat mauricien a démarré cette tournée le mardi 12 août dernier. Au Premier ministre Mohammed Dionne, Jean Claude de l’Estrac a présenté son projet dédié pour la francophonie, au sein duquel la diversité culturelle a une part significative. Sa visite à Dakar lui a aussi permis de discuter avec Penda Mbow, ministre-conseillère du président sénégalais Macky Sall.

C’est à l’issue du XVe sommet de l’OIF, à Dakar justement, que le nom du successeur d’Abdou Diouf comme secrétaire général de l’OIF sera connu. Premier candidat à s’être déclaré, Jean Claude de l’Estrac fait face à une dizaine de concurrents, les derniers en date étant Dioncounda Traoré, ex-président malien, et le Béninois Adrien Houngbédji.

Sont également en lice : Henri Lopes, ex-Premier ministre congolais et actuel ambassadeur à Paris ; Pierre Buyoya, ancien président burundais aujourd’hui haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel ; Michaëlle Jean, ex-gouverneure générale du Canada ; Agustin Nze Nfumu, ex-ministre Equato-Guinéen ; le président libanais Michel Sleiman ; le Burkinabè Kadré Désiré Ouédraogo, président de la commission de la CEDEAO ; le Togolais Edem Kodjo, qui a été secrétaire général de la défunte OUA ; et le Gabonais Jean Ping, ex-président de la commission de l’Union africaine.

Photo : Jean Claude de l’Estrac en compagnie du ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, Maurice Bandaman.

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