Contrairement à ce que nombre de ses utilisateurs peuvent penser, tout n’est pas permis sur Facebook. Et cela est inscrit clairement dans ses règles de conduite, qui ont été mises à jour en début de semaine. Les « précisions » qu’apporte le réseau social à l’intention des 1,4 milliard de personnes qui y souscrivent vont de la nudité au terrorisme et aux activités criminelles en passant par les discours de haine, l’automutilation, les brimades, le harcèlement, la violence et l’exploitation sexuelle.

Les contenus s’y rapportant seront enlevés. Dépendant des risques, le compte du Facebookeur impliqué peut aussi être désactivé et les forces de l’ordre contactés.

Ainsi, les images de parties génitales, de fesses « complètement exposée » ou de seins, si elles incluent les mamelons, seront enlevées. De même que celles ayant trait à des agressions sexuelles ou à des actes sexuels. Les descriptions d’actes explicites sont aussi concernées. Le revenge porn ­­– le partage d’images à caractère sexuel pour se venger de quelqu’un – est également interdit.

En revanche, les images de femmes allaitant ou qui portent des cicatrices suite à une mastectomie ne seront pas enlevées. Contrairement à ce qui avait été le cas jusqu’ici. Les peintures de nu sont aussi autorisées. On se souviendra que des pages qui représentaient le tableau de Gustave Courbet, L’origine du monde, avait été retirées.

La partie sur les propos haineux n’a pas subi de changement. Mais les Facebookeurs sont prévenus : ils ne pourront partager du contenu s’y rapportant que si cela est clairement fait dans un souci de sensibilisation.

Les contenus explicites et très violents – vidéos ou autres – seront effacés. On pense ici aux vidéos d’ISIS montrant l’exécution de leurs otages. Ce contenu pourrait être toléré si, comme plus haut, il est partagé pour condamner ou sensibiliser. Facebook demande toutefois que le post explicite clairement ses intentions, assorti d’une mise en garde.

Sources : The Guardian, The Independent, The New Yorker.

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