Les réseaux sociaux ne sont pas sans danger. Facebook, Instagram et Twitter doivent soumettre des données à des chercheurs dans le but de réduire le suicide chez les enfants et les jeunes adultes. C’est ce que souhaite le Royal College of Psychiatrists (RCP). Regroupant 18 000 professionnels de santé, l’ordre des psychiatres britanniques espère avoir accès sur les informations liés au nombre d’heure passé par les jeunes sur les réseaux sociaux, entre autres.

Dans un article publié dans le quotidien britannique The Guardian ce vendredi 17 janvier, le RCP réclame la mise sur pied d’un organisme régulateur afin d’éviter que certains contenus ne soient pas accessibles aux enfants et autres jeunes. Notamment ceux qui encouragent l’automutilation, le suicide et la malbouffe. Le National Health Service a pris une position similaire récemment, surtout depuis le suicide d’une adolescente de 14 ans, Molly Russel, en novembre 2017.

La jeune fille se serait tuée après avoir été encouragée par des contenus dépressifs et autres, selon son père. Le RCP reconnaît que l’Internet et les réseaux sociaux sont bénéfiques pour le développement des jeunes, mais il souligne également les risques qu’ils posent pour les adolescentes en particulier.

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