Un calme particulier règne à la rue Nelson Mandela. Les habitants de la résidence Barkly, à Beau-Bassin s’affairent à leurs tâches quotidiennes. Mais quelques familles sont toujours sous le traumatisme des incidents du vendredi 1er septembre.

Le calme de ce lundi matin est surtout marqué par les morceaux de béton gisant par terre, vestiges de ce qui, il y a trois jours encore, étaient des murs de maisons ou ceinturant les cours des uns et des autres. Les traces que les bulldozers et pelleteuses ont laissées derrière eux. Quelques habitants sillonnent les rues, tout comme des membres de la presse locale. Tous en attente du jugement de la Cour suprême qui tombera en début d’après-midi de ce lundi 4 septembre.

Pour Chandin Horil, qui se dit «fatiguée», sa séparation en tôle abattue est un moindre mal. Mais sa maison donnera directement… sur le Metro Express.

La championne internationale de Muay Thai Ranini Cundasawmy n’a, elle, plus d’espoir. La maison que ses grands-parents ont construites a été, en partie, rasée.

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