Une personne habitant une région à risque vaut mieux que dix rond-de-cuir pour évaluer la situation sur place lors des crues éclairs, des pluies diluviennes ou une tempête. Avec la venue prochaine d’un cyclone, le ministère des Collectivités locales a décidé que des habitants de ces zones, des édiles locaux, des représentants de la société civile et des organisations non-gouvernementales, entre autres, seront inclus au sein des Local Disaster Risk Reduction and Management Committees (LDRRMC).

C’est ce qui ressort d’une réunion tenue en présence du Financial Secretary, Dev Manraj, ce mardi 18 décembre à la Lunch Room de l’Assemblée nationale. En outre, la LDRRMC devra tenir un registre du nombre de logements et de leurs conditions, des personnes qui les habitent et les contraintes auxquelles feront face les équipes de secours en cas d’évacuation d’urgence. Une carte de chacune de ces régions sera également réalisée et les infrastructures publiques pouvant être utilisées comme centres de refuges identifiées.

Une liste de firmes ou d’individus pouvant d’être une aide certaine aux autorités en cas d’urgence sera aussi dressée. Une réunion réunissant les représentants des régions à risque sera organisée ce jeudi 20 décembre au plus tard afin que tout le monde se tienne prêt en cas de pépins. Les habitants seront mis au courant des risques qu’ils encourent en cas d’inondations subites, de pluies torrentielles et de temps cyclonique.

Chaque collectivité locale aura à prendre contact avec des volontaires et des prestataires de services, tels des propriétaires de bulldozers, pour leur aide en cas de besoin. Les centres de refuge devront être mieux équipés et recevront la visite de hauts fonctionnaires qui vérifieront s’ils sont bien entretenus. Un plan d’urgence sera établi quant aux possibilités de placer des réfugiés ailleurs que dans ces centres.

La distribution de vivres sera mieux gérée aux réfugiés et autres personnes touchées par une catastrophe naturelle. Les Local Emergency Operations Command (LEOC) devront coordonner leurs actions avec le National Operations Command (NEOC). Le Financial Secretary a recommandé aux collectivités locales et autres ministères de prendre les mesures nécessaires lors des situations d’urgence afin que les réfugiés n’aient pas à souffrir des procédures fastidieuses.

Le ministère des Finances effectuera les remboursements nécessaires et la loi pourrait être modifiée afin que les LEOC puissent procéder à la réalisation de canaux d’évacuation en situation d’urgence. Le but ultime étant de protéger le bien et la vie des citoyens.

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