14 728. C’est le nombre de charges provisoires logées de janvier 2015 à ce jour. C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre au Parlement aujourd’hui.

Dans 9 511 cas, des charges formelles ont été portées contre des suspects.

Les charges provisoires ont été abandonnées par les Cours de justice dans 5 217 cas et les dossiers référés à la police. Les investigations terminées, les charges formelles ont été retenues dans 4 241 cas.

Aucune suite n’a été donnée dans 334 cas, sur avis du Directeur des poursuites publiques (DPP), tandis que dans 22 autres, les suspects sont décédés.

A noter également que dans 500 cas, les charges provisoires ont été abandonnées car les charges formelles n’ont pas suivi dans un délai raisonnable.

La recommandation du Premier ministre au Commissaire de police de consulter le DPP avant de loger des charges dans le cas Dayal s’applique-t-elle à tous les dossiers ? a voulu savoir Reza Uteem. Cela dépend de la nature du délit, a répondu sir Anerood Jugnauth. Et d’ajouter : « La police ne peut pas relâcher n’importe quel criminel. Sinon, elle se fait critiquer. »

Peut-on envisager des sanctions plus sévères à l’encontre des auteurs de fausses allégations ? le député mauve a encore demandé. La Police and Criminal Evidence Act sera amendée pour intégrer les garanties nécessaires, a répliqué le Premier ministre. La police ne pourra alors arrêter quelqu’un que si l’enquête établit des motifs suffisants. La détention provisoire sera également soumise à une durée prédéterminée.

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