Elle avait 18 ans. Jeune et jolie, Linda Perez s’est rendue en clinique pour un agrandissement mammaire. A la suite de l’opération, en août dernier, la jeune mère s’est retrouvée dans le coma pendant près de trois mois. Aujourd’hui, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.

Linda Perez ne peut désormais plus marcher, ni parler, ni faire sa toilette seule. Alors qu’avant, disent ses proches, elle était vive, gaie, amoureuse de la vie et dévouée à son petit garçon. « Selon sa mère, son état est comparable à celui d’un bébé », a déclaré Mark Eiglarsh, avocat de la famille Perez, par e-mail au Daily News. Linda doit être surveillée constamment, et ne peut plus s’occuper de son enfant.

Il y  a quelques mois, elle s’offre cette intervention au Coral Gables Cosmetic Center, à Miami, en Floride – à prix réduit, car elle bénéficie d’une remise. Tout se passe bien. Sauf qu’après l’opération, la jeune femme souffre de complications et tombe dans le coma. On est en août 2013.

Linda Perez apres l'operation

Photo (Hector Gabino/El Nuevo Herald) : Après l’opération. Elle ne peut plus se déplacer ni faire grand-chose seule.

Deux mois plus tard, alors que l’équipe médicale considérait la possibilité de la débrancher, elle se réveille enfin. Linda Perez sera autorisée, fin novembre, à rentrer chez elle mais retournera à l’hôpital à plusieurs reprises, rapporte le Miami Herald. « Elle voit qu’elle ne peut pas marcher, et quand elle réalise ce qui lui est arrivé, elle pleure », dit sa mère, Mariela Diaz, au Miami Herald.

Pour la famille, il est clair que la clinique est fautive. « Une personne de 18 ans en pleine forme devrait pouvoir subir une opération chirurgicale de routine sans le moindre risque », insiste l’avocat auprès du New York Daily News.

Du côté de la clinique, on présente une autre version des faits. On allègue que Linda Perez aurait caché ses antécédents médicaux à son chirurgien. Selon Jacob Freiman, qui cite un médecin de la jeune femme, celle-ci aurait présenté les mêmes symptômes après son accouchement. L’avocat de la clinique, Kubs Lalchandani, affirme pour sa part que sa requête pour l’obtention d’une copie du bilan toxicologique de Linda Perez est demeurée sans réponse. « Nos espoirs et nos prières l’accompagnent », a-t-il ajouté.

Chez les Perez, on parle de poursuivre la clinique en justice.

Photo principale (via Facebook) : Il y a encore quelques mois, Linda Perez était une jeune femme comme une autre.

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