«Les élections n’ont pas été free and fair.» C’est ainsi qu’Atma Shanto décrit le scrutin du 18 juillet qui devait déterminer si l’Organisation of Hotel, Private Club and Catering Workers Unity allait être reconnu comme le syndicat des employés. Or, le président de la Fédération des travailleurs unis (FTU) explique que la direction de The Residence, où se tenait le vote, a entravé la liberté de ses employés.

Shanto estime ainsi que plusieurs des 320 employés de l’hôtel n’ont pu exercer leur droit. Par conséquent, 60 bulletins ont pu être comptabilisés alors que la loi du travail exige qu’un syndicat soit reconnu par le vote d’au moins 30% des salariés, soit un peu moins de 100 dans le cas de l’hôtel de Belle-Mare. Devant cette manière de faire «anticonstitutionnelle», le président de la FTU réclame la mise en place d’un Fact-Finding Committee pour comprendre les causes de la faible syndicalisation parmi les salariés du privé.

L’hôtel The Residence affirme, pour sa part, que le vote s’est déroulé «dans des bonnes conditions et selon les paramètres définis par l’Employment Relations Act 2008». L’établissement de l’Est précise également que plusieurs membres de l’Employment Relations Tribunal étaient présents, ce 18 juillet, «afin d’assurer que tout se passe dans l’impartialité et la transparence». The Residence prévient également qu’elle entend initier «des actions nécessaires au cas où sa réputation est mise en cause».

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