En pleine polémique sur l’état des finances du secrétariat général de la Commission de l’océan Indien, les Comores lui réitèrent leur soutien. Tout en soulignant les «supputations et propos désobligeants» visant la commission, dans un communiqué daté de ce lundi 30 octobre.

L’Etat membre met en exergue les «mécanismes de gestion et de contrôle fiables» en place au sein de la commission.

Le rapport d’audit du cabinet Deloitte, commandité par la COI, donne lieu à diverses spéculations. Certains affirmant qu’il y a eu des dépenses exorbitantes ou non approuvées. La COI elle-même est venue rectifier le tir il y a une semaine. Expliquant le déficit accumulé mais aussi les raisons motivant cet exercice d’audit. Rappelant que «la conclusion du cabinet Deloitte est que les états financiers audités donnent ‘une image sincère et fidèle de la situation financière de la COI’». Et soulignant qu’«aucune dépense liée à la campagne de l’ancien Secrétaire général pour la Francophonie en 2014 n’a été financée par le budget du Secrétariat général de la COI».

Interpellé à ce sujet le vendredi 27 octobre, Vishnu Lutchmeenaraidoo a affirmé que «l’ordre» a été rétabli. Maurice assure durant un an la présidence de l’organisation.

L’Etat membre met en exergue les «mécanismes de gestion et de contrôle fiables» en place au sein de la commission.

Photo : Vishnu Lutchmeenaraidoo, ministre des Affaires étrangères, et Hamada Madi Boléro, secrétaire général de la COI, lors de la réunion des ministres du Conseil extraordinaire, début octobre.

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