Il y a, certes, un «prima facie case» d’outrage à l’Assemblée nationale contre Kalyan Tarolah, indique le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP). Cependant, il revient à la Speaker de décider s’il y a matière à référer l’affaire au DPP. Cela après qu’un parlementaire aura soulevé la question dans l’hémicycle via une «privilege complaint».

Les parlementaires n’ont sans doute pas eu recours à la «privilege complaint» jusqu’ici à cause de l’enquête policière qui avait été initiée.

Le député MSM avait échangé des messages et photos osés avec Latchmee Devi Adheen. La jeune femme avait par la suite porté plainte contre Tarolah. Celui-ci a fini par démissionner comme Parliamentary Private Secretary mais a conservé son siège de député.

L’enquête montre, fait ressortir le bureau du DPP, que les deux protagonistes étaient tous deux des «willing participants» lors de ces échanges. Dont ceux en date du 11 avril 2017, alors que Tarolah était en pleine session parlementaire et qui ont atterri dans la presse. Il est donc difficile de prouver qu’il y a eu délit sous l’Information and Communication Technologies Act.

Le bureau du DPP a demandé au Commissaire de police de transmettre ce communiqué à la Speaker afin de «prendre toute action qu’elle juge appropriée».

Photo : Kalyan Tarolah (à dr.) en compagnie de son homme de loi Dick Ng Sui Wa lors d’une convocation aux Casernes centrales.

[Lalang Gate] Communiqué du DPP sur l’affaire de sexting impliquant Kalyan Tarolah by ION News on Scribd

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