Oui, la police peut avoir accès aux téléphones portables de Navin Ramgoolam. La juge Rita Teelock a, en effet, rejeté la demande d’injonction de l’ex-Premier ministre. La police devra toutefois respecter les droits constitutionnels de Ramgoolam en se pliant à quatre conditions :
- Le Commissaire de police devra identifier les officiers qui seront chargés de la sauvegarde des données obtenues à partir des téléphones portables et toute carte mémoire.
- Les officiers doivent garder confidentielles ces informations.
- Ces informations doivent être utilisées uniquement dans le cadre de l’enquête.
- Ni le Commissaire de police, ni Heman Jangi ni aucun des officiers qui seront désignés dans cette affaire ne sont autorisés à divulguer à des personnes ou des organismes non autorisés, des informations qui pourraient nuire à la vie privée de Ramgoolam, et ce jusqu’à la fin de l’enquête.
A lire, le jugement dans son intégralité.
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