«Vous devez être patients. Je ne peux pas faire de miracle.» Fazila Jeewa-Daureeawoo n’a pas pu éclaircir Reza Uteem ni les victimes de dépossession des terres quant à une échéance pour mettre sur pied une «Land Division» au niveau de la Cour suprême.

Le principe de cette instance judiciaire qui se penchera sur les cas des quelque 340 familles qui se disent lésées est acquis. Le gouvernement s’y est engagé, suivant la grève de Clency Harmon plus tôt cette année et dans le Budget 2019-2020. A ce stade, le bureau de l’Attorney General planche toujours sur les modalités, a indiqué la Vice Prime minister au Parlement, il y a deux jours. Elle présidait le comité ministériel qui a soumis ses recommandations en juin.

«Il ne reste que quelques mois avant que le Parlement ne soit dissous. Entre maintenant et décembre, le gouvernement compte-t-il proposé un projet de loi ?» a insisté le député du MMM. Alan Ganoo, président du Mouvement patriotique, a pour sa part relevé que l’article 34 de la «Courts Act» dispose que la Cour suprême peut décider d’introduire une «land division» sans que des amendements législatifs ne soient requis.

Le bureau de l’Attorney General y travaille, a répété Fazila Jeewa-Daureeawoo. Une «Land Research and Monitoring Unit» au niveau du ministère du Logement et des Terres «opère à plein temps et a commencé à revoir les cas. Les recherches et vérifications sont en cours», a-t-elle assuré.

Il y a quelques jours, Clency Harmon, le porte-parole avait lancé un ultimatum d’une semaine à l’Attorney General pour agir.

Facebook Comments