Un séisme d’une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter a secoué, ce lundi 26 octobre, le nord-est de l’Afghanistan et le Pakistan. Le « plus violent de ces dernières décennies », selon le Dr Abdullah Abdullah, Chief Executive d’Afghanistan. Ce séisme, qui a duré au moins une minute survient près de six mois après celui qui avait secoué le Népal, en avril, et causé environ 9 000 morts.

De violentes secousses ont également été ressenties dans le nord de l’Inde, à New Delhi, poussant les gens à descendre dans les rues, et même jusqu’à Bishkek, au Kirghizstan. Mais aucun dégât n’est à déplorer.

L’épicentre a été localisé à Badakhshan, sur le frontière avec le Tadjikistan et la Chine, dans une zone reculée de l’Hindou Kouch et à 213,5 km sous la surface de la croûte terrestre, selon le US Geological Survey. Des données qui rappellent le puissant tremblement de terre survenu, en octobre 2005, dans le nord-Ouest du Pakistan et qui avait fait 75 000 morts, indique l’AFP. Les informations arrivent, pour l’heure, au compte-gouttes, les réseaux de communication ayant été touchés surtout dans la région autour de l’épicentre. De nombreux bâtiments et habitations ont été endommagés. Le bilan provisoire fait état (au moment où cet article est mis en ligne) d’au moins 127 morts en Afghanistan (33) et au Pakistan (94), selon The Guardian qui cite Associated Press. En Afghanistan, 12 écolières sont décédées dans une bousculade dans la province de Takhar. Les élèves de cet établissement tentaient de fuir les bâtiments durant les secousses. Deux personnes sont décédées dans la région du Kashmir. 12 schoolgirls killed in stampede after Afghan #earthquake:officials #EarthquakeAgain | https://t.co/ffzXCuRa3s pic.twitter.com/nQzoGahFu5 — Deccan Herald (@TheDeccanHerald) October 26, 2015

Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a demandé aux autorités de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour aider les victimes du séisme. L’armée a déployé des effectifs dans les zones touchées, les unités d’intervention d’urgence y sont aussi mobilisées. Les secours risquent toutefois d’être ralentis, surtout dans la région de Gilgit, à cause des glissements de terrains qui y sont survenus. Les dirigeants des pays de la région se mobilisent, à l’instar du Premier ministre indien. Réagissant sur Twitter, Narendra Modi a indiqué avoir demandé une « évaluation urgente » de la situation et que l’Inde se tient prête à aider là où il faut, « y compris en Afghanistan et au Pakistan ».

Une agence de presse iranienne rapporte que ce gouvernement est aussi disposé à envoyer de l’aide.

Photo (Reuters) : Des personnes, paniquées après le séisme, dans les rues de Srinagar, en Inde.
Source: Reuters

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