Un plan d’action sur une durée de cinq ans a été défini par le ministère des Finances afin que Maurice puisse se conformer à l’International Public Sector Accounting Standards (IPSAS). Ce roadmap était nécessaire étant donné que le pays est l’un des Etats membres de l’East and Southern African Association of Accountants General (ESSAG) aux côtés de l’Afrique du Sud, du Botswana, du Kenya, du Lesotho, du Malawi, du Mozambique, de la Namibie, du Rwanda, du Swaziland, de la Tanzanie, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe.

Se conformer à l’IPSAS permettra à Maurice de renforcer la gestion des finances publiques et d’améliorer par la même occasion la transparence dans le secteur public ainsi que la prise de décision sur la dette publique. Sans compter qu’il permettra une meilleure gestion des ressources dans l’ensemble du secteur public et donnera une image précise de la situation financière du gouvernement.

Plusieurs étapes devront être franchies pour en arriver là. Il faudra identifier et quantifier les actifs non financiers tout en incluant le passif relatif à la pension, ce qui nécessitera une évaluation actuarielle. L’état financier des sociétés de l’Etat – telles que la State Bank of Mauritius (SBM), la SBM Holdings, la MauBank – et autres collectivités locales sera aussi pris en compte.

Le ministère des Finances a déjà pris les devants en conformation aux normes internationales avec l’assistance du Fonds monétaire international (FMI). Celui-ci a dépêché des équipes dans l’île en octobre 2016, mars 2018 et ce mois-ci pour conseiller Port-Louis.

Lors de sa mission le 13 juillet dernier, le FMI a recommandé que des mesures soient prises par phases jusqu’en 2023.  Des groupes de travail sous la présidence du ministère des Finances seront créés et les responsables du Budget se réuniront sur une base mensuelle afin que le prochain exercice budgétaire soit conforme à l’IPSAS.

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