Leur patron estime avoir été berné par un agent recruteur qui a menti sur leurs compétences dans la construction. Shaneer Gunghooah affirme ainsi que c’est quand les huit ouvriers du Bangladesh sont arrivés à Maurice qu’il s’est rendu compte qu’ils ne pourront effectuer les tâches requis sur les chantiers.

C’est ce qu’il a expliqué aujourd’hui lors d’une réunion au ministère du Travail. Les huit bangladais ainsi que Jane Ragoo et Reeaz Chuttoo de la Confédération des Travailleurs du Secteur Privé y ont également assisté. La rencontre s’est toutefois terminée par une mauvaise nouvelle pour les ouvriers étrangers.

S’ils ont demandé à être redéployés dans d’autres secteurs d’activités relevant de leurs compétences, leur employeur a exigé qu’ils rentrent au Bangladesh. Il a pris l’engagement de régler les sommes dues sur leur salaires d’ici le 4 janvier et de leur fournir un billet retour pour leur pays le plus tôt possible.

Pour Jane Ragoo et Reeaz Chuttoo, cet épisode rappelle aux autorités l’urgence de revoir les règles en matière d’emplois d’ouvriers étrangers. Selon les syndicalistes, le ministre Soodesh Callichurn semble avoir compris la nécessité d’amender les règles existantes afin de faire disparaître les zones d’ombre. Notamment par rapport aux allocations repas dues aux travailleurs étrangers.

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