Le premier long-métrage mauricien poursuit sa tournée des festivals. Et c’est dans les salles obscures des Etats-Unis que ce film signé David Constantin est actuellement projeté, dans la catégorie ‘Compétition internationale’. Plus particulièrement au Seattle International Film Festival, où il est programmé depuis ce lundi 25 mai sous le titre Sugarcane Shadows.

Lonbraz kann narre l’histoire des habitants d’un village du Sud de Maurice alors que le moulin disik de la région arrête ses opérations. Quelle reconversion ? Quel avenir ? Certes, on a promis des lopins de terre. Il faudra bien partir, les morcellements résidentiels sortent de terre là où il y a peu se dressaient encore des tiges sucrées. Mais où aller quand tout ce qu’on a connu, comme le vieux Bissoon (Raj Bumma), c’est le camp sucrier, que son nombril y est enterré ? Les acteurs, non professionnels, surtout ceux campant les rôles d’ouvriers, résonnent de justesse alors que le monde vole en éclats autour de leurs personnages.

Le SIFF, c’est trois semaines et demie de festival, plus de 450 films tous formats confondus venus de plus de 80 pays. Comme lundi, le réalisateur sera présent lors de la projection de ce mercredi 27 mai, qui est aussi hélas la dernière.

David Constantin, qui est aux States avec le soutien de l’ambassade des Etats-Unis, participe également au International Voluntary Leadership Program.  Qui le verra, ainsi que son film, à Los Angeles et dans la ville de Charlotte.

En juin, plus précisément du 9 au 14, c’est dans des salles du nord de la France que Lonbraz Kann s’installera. Il sera projeté dans la « Catégorie internationale » du Festival Cinémondes, qui a ses quartiers à Berck-sur-mer, dans le Pas-de-Calais. Le mois suivant, soit fin juillet, le long-métrage sera programmé au Zanzibar International Film Festival, avant de mettre le cap sur le trinidad+tobago film festival.

Bande annonce du film Lonbraz Kann de David Constantin from David Constantin on Vimeo.

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