La nouvelle a été publiée par le Hindustan Times sur sa plateforme en ligne, hier. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis demandent à la Grande péninsule d’user de son influence sur Maurice dans le dossier Chagos.

Selon les sources du média indien, Boris Johnson s’est chargé lui-même de transmettre cette requête au Narendra Modi. Le secrétaire aux Affaires étrangères anglais a rencontré le Premier ministre indien ce mercredi 18 janvier, durant sa mission en Inde (photo).

Le maintien de la base militaire de Diego Garcia est dans l’intérêt de la Grande péninsule, aurait fait valoir Boris Johnson. La base américaine, arguent Britanniques et Américains, est nécessaire dans la stratégie de défense sur cette partie du monde.

De source diplomatique indienne, on confirme que le sujet a été discuté. Et que Narendra Modi a écouté poliment l’émissaire britannique. On fait cependant remarquer qu’« une demande d’aide n’est pas équivalente à une assurance d’aide ».

Le bail de 50 ans accordé par les Grande-Bretagne aux Etats-Unis était arrivé à expiration en décembre dernier. Il a été renouvelé jusqu’à fin 2036.

Une rencontre est censée avoir lieu entre les parties mauricienne et anglaise ce 21 janvier. Mais sir Anerood Jugnauth avait réaffirmé, fin novembre, sa détermination à porter une résolution devant les Nations unies porter l’affaire devant la Cour internationale de justice. Les Britanniques avaient refusé aux Chagossiens le droit de retour sur l’archipel mais fait un offre pécuniaire tout en réaffirmant leur souveraineté sur l’archipel.

Mi-décembre, le Groupe réfugiés Chagos avait manifesté devant le Haut-commissariat britannique pour réclamer leur droit de retour. Olivier Bancoult, leader du GRC, avait même affirmé que ses compatriotes et lui se rendraient sur les îles avec ou sans permission.

Le délai accordé par le GRC pour répondre à la missive des Chagossiens a expiré le 15 janvier. La Grande-Bretagne a répondu cette semaine, mais pas positivement, a fait comprendre Olivier Bancoult. Le GRC se réunit demain pour déterminer la marche à suivre.

Photo (via PMO India/Twitter)

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