Parce que « ne pas savoir lire et écrire aujourd’hui est une forme douloureuse d’exclusion », explique Josian Labonté, Caritas Ile Maurice maintient, encore cette année, ses cours d’alphabétisation à travers le pays. Mais pour mener à bien sa mission, l’association a besoin de bénévoles. Ces derniers seront déployés dans l’un des 50 centres de leur choix que gère Caritas à travers le pays et qui accueillent plus de 600 apprenants par an.
Tout le monde peut se porter volontaire, peu importe son âge et ses qualifications. L’association se chargera d’assurer une formation à leur intention sur l’alphabétisation fonctionnelle. Car celle-ci ne permet pas seulement à l’apprenant à apprendre à lire.
L’alphabétisation fonctionnelle se base sur les expériences, le vécu et les besoins de l’apprenant pour l’aider à savoir parler, lire et écrire. « Former des personnes par le biais de l’alphabétisation fonctionnelle est une manière de casser le cycle destructeur que représentent la pauvreté et l’analphabétisme », souligne Josian Labonté, responsable du programme d’alphabétisation fonctionnelle de Caritas Ile Maurice.
« Pouvoir simplement déchiffrer des mots ne veut pas dire que l’on est suffisamment alphabétisés pour participer pleinement à notre société mauricienne qui a beaucoup évolué. » Remplir un formulaire à la banque, poursuit Josian Labonté, ou encore écrire son nom, permet « de passer du stade d’assisté à celui de personne autonome ».
Le training démarre en février au centre de formation de Caritas, dans la capitale. Il durera un an à raison de deux sessions par mois. Outre la partie théorique, les candidats retenus feront des stages pratiques tout en bénéficiant d’un accompagnement régulier, précise Josian Labonté. Ils devraient commencer à dispenser eux-mêmes leurs cours à partir du mois d’avril.
Les personnes intéressées sont invitées à une rencontre d’informations prévue pour ce samedi 31 janvier. Lieu du rendez-vous : le centre Miséreor (près du Champs-de-Mars), à Port-Louis, de 9h30 à midi.
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