C’est sa deuxième inculpation dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Sunkai. Bimla Ramloll a été arrêtée vendredi par l’Independent Commission against Corruption et a comparu en cour sous une charge provisoire de blanchiment d’argent. Comparaissant en Cour de Rose-Hill ce vendredi 31 juillet, l’ex-directrice de  cette compagnie a dû fournir une caution et signé une reconnaissance de dette.

Près de 700 des clients lésés par Sunkai Co. Ltd ont été entendus par les enquêteurs de la Commission anticorruption. Bimla Ramloll a aussi été interrogée. L’entreprise, a-t-il été révélé début 2013, opérait selon une pyramide de Ponzi. La société de management consultancy promettait un retour sur investissement conséquent sur une très courte période.

Selon Yash Bhadain, avocat de Bimla Ramloll, l’inculpation de sa cliente n’a « rien à voir avec l’affaire Sunkai ». Le libellé de la charge, soutient l’homme de loi, fait état de « money laundering » de l’ordre de Rs 2,6 millions pour l’achat d’un terrain à Sodnac. Alors que dans l’affaire Sunkai, poursuit Yash Bhadain, il est question de centaines de millions de roupies qui auraient été détournées.

Arrêtée une première fois le 29 mars 2013, Bimla Ramloll répond de trois autres charges provisoires : « money laundering », « conspiracy to defraud » et « running a financial institution without obtaining licence from Financial Services Commission ». Le régulateur avait confirmé, le 22 avril 2013, que Sunkai n’avait pas obtenu de permis d’opération auprès de ses services.

Ex-conseillère à la mairie de Quatre-Bornes, Bimla Ramloll a été condamnée pour trafic d’influence le 30 juillet 2014. Elle était poursuivie pour avoir monnayé les permis d’étals de la foire de Quatre-Bornes.

Photo d’archives : La cour de district de Rose-Hill, où a comparu Bimla Ramloll le 31 juillet.

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