La « catastophe à la Bhadain » a été facilitée par le Premier ministre et tout le gouvernement. C’est le constat sévère qu’effectue Paul Bérenger au sujet de la nouvelle version du traité de non-double imposition entre l’Inde et Maurice. Pour le leader de l’opposition, les tiraillements entre Roshi Bhadain et l’ancien ministre des finances Vishnu Lutchmeenaraidoo mais aussi le laisser-aller de sir Anerood Jugnauth mènent le pays « à la catastrophe ». Pour le chef de l’opposition, c’est l’attitude de la partie mauricienne lors de la réunion du Joint Working Group des deux pays en juin 2015 qui a compromis la position de négociation du pays.

Paul Béreng,er a déploré les postes de dépenses qui vont être financés à partir de la « compensation » de Rs 12,7 milliards obtenue dans le cadre de la négociation. Au lieu d’investir dans la lutte contre la pauvreté et « l’économie réelle », le leader du MMM a estimé que l’argent va aller au « projet  catastrophe » qu’est Heritage City. Par ailleurs, le leader de l’opposition estime que l’aide reçue de l’Inde ne représente qu’une année de contribution du secteur du global business au produit intérieur brut de Maurice.

Bérenger a également condamné le ministre des Services financiers pour avoir fait croire qu’une letter of termination du traité de non-double imposition allait être envoyée au gouvernement mauricien si jamais il refusait de renégocier le traité avant avril 2017. Or, avec la « gifle diplomatique» du Haut-commissaire indien à Maurice sur l’existence d’une letter of termination, Bérenger estime que Roshi Bhadain devrait démissionner. Lors d’un entretien diffusé sur Radio Plus, Anup Mudgal a estimé que de telles méthodes ne sont pas utilisées « entre pays amis ».

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