Le leader du MMM a rappelé que son parti a soutenu la future présidente alors que la compétence de celle-ci n’était pas reconnue à l’Université de Maurice sous le gouvernement PTr-PMSD. Paul Bérenger souhaite toutefois qu’une fois installée au Réduit, Ameenah Gurib-Fakim ne se laisse pas manipuler politiquement par le gouvernement. De même, si le chef de l’opposition insiste sur le fait que sa compétence est reconnue, sa nomination lors de la campagne des municipales s’apparente à une manœuvre politique. D’autant plus que les conditions du départ de Kailash Purryag de la présidence laissent planer des « doutes ».

Evoquant l’affaire BAI et les volte-faces du gouvernement sur la question des licenciements, Bérenger estime que le pouvoir obéit à des considérations politiques. Avant de recommander aux personnes licenciées puis réembauchées de se tenir prêt à ce qu’il pourrait se passer après les scrutins du 14 juin. Afin de démontrer ce que Bérenger qualifie de mauvaise foi de Pravind Jugnauth, le leader du MMM a circulé des coupures de presse datant de la campagne électorale de 2010, durant laquelle le leader du MSM, alors en alliance avec les Travaillistes, louait les qualités d’entrepreneur de Dawood Rawat.

Par ailleurs, Bérenger a également insisté sur le fait que le dernier rapport de l’agence de notation Moody’s n’est en rien un certificat de compétence pour le gouvernement. Car, assure-t-il, l’agence internationale émet en fait des doutes réels sur la croissance dans le pays ainsi que sur la robustesse de certains indicateurs cruciaux.

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