Ce n’est pas un remake des oiseaux d’Alfred Hitchcock. Une femme de 76 ans, habitant le sud de l’Australie, a été tuée par son propre coq. La fermière allait récupérer des œufs dans son poulailler quand elle a été becquetée par le volatile. Les blessures n’étaient pas nombreuses. Cependant, les coups ont ponctionné une varice sur la jambe de la femme, ce qui a provoqué un saignement très important et éventuellement la mort.

L’étude de ce cas, signée par le professeur Roger Byard et  Judith Fronczek, expert en médecine légale à l’université d’Adélaïde, est parue dans l’édition d’août dans la revue internationale «Forensic Science, Medicine and Pathology». L’article explique que seules deux petites lacérations ont été découvertes au niveau de la jambe gauche de l’Australienne lors de l’autopsie. Celle-ci avait cependant un historique médical important. Elle souffrait notamment d’hypertension, de diabète et avait des varices.

Roger Byard et sa collègue estiment que ce cas devrait servir d’avertissement. «Cet article démontre que même les plus petits animaux domestiques peuvent infliger des blessures mortelles» en cas de maladies vasculaires, écrivent les auteurs.

Facebook Comments