Cela fait un mois et un jour que Sharonne, une travailleuse du sexe sous méthadone, cherche à récupérer sa fille née le 9 avril dernier à l’hôpital Victoria, à Candos. Ne sachant pas à quelle porte frapper, elle s’est tournée vers l’organisation non-gouvernementale Parapli Rouz qui milite pour les droits des travailleuses du sexe.

Avec Shameema Boyroo, Community Mobilisation Officer chez Parapli Rouz, elles se sont rendues ce vendredi 10 mai à la Human Rights Commission, estimant que les droits de la jeune femme ont été bafoués. Sharonne, 28 ans, explique qu’elle a d’abord eu un souci pour récupérer son enfant, car elle n’avait pas de carte d’identité.

Ensuite, elle a été informée par le personnel hospitalier que la Child Development Unit (CDU) leur a demandé de le pas lui confier son bébé. «Un avis légal est souhaité», explique Shameema Boyroo qui déplore que le Social Worker de l’hôpital ainsi que le personnel hospitalier «pe fer boul ar nu».

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