Mahesh Jeewajee a suspendu sa grève de la faim. Cette décision du skipper licencié par La Goélette Ltd fait suite à celle de l’entreprise de renvoyer le comité disciplinaire «dans un souci d’apaisement». Celui-ci, prévu le 25 janvier, concernait vingt camarades skippers toujours en poste.
Les deux parties devraient entamer des négociations dans la semaine en vue de trouver un accord.
La vingtaine de travailleurs sont basés à la boat house de l’hôtel Paradis Beachcomber. Ils ont été suspendus, disent-ils, après avoir refusé une hausse salariale en deçà de leurs exigences. Mahesh Jeewajee, le premier à passer en comité disciplinaire, a depuis été mis à la porte. Sa réintégration fera partie des discussions, indique Ivor Tan Yan de la Federation of Progressive Unions et négociateur.
La Goélette Ltd précise, dans un court communiqué, être «indépendante» de l’hôtel Paradis Beachcomber, qui est son «client». «De ce fait, les employés concernés ne sont ni salariés de NMH et ne sont liés de quelque manière que ce soit au groupe hôtelier.»
La Goélette fait partie du groupe Noroit Ltée, «spécialisé depuis 40 ans dans la gestion et les opérations de boat House à l’Ile Maurice».
Photo (FPU) : Les skippers de La Goélette rassemblés à Rose-Hill, le 25 janvier 2019.
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