Des délégués de la General Taxis Owners Union et de la Taxi Proprietors’ Union (TPU) ont reçu l’assurance qu’Uber ne s’implantera pas à Maurice. Ils ont rencontré Ken Arian, Senior Advisor du Premier ministre, ce mercredi 17 octobre, à son bureau à Port-Louis, en compagnie de leur homme de loi, Rama Valayden. «C’est une grande victoire», se réjouit Raffick Bahadoor, président de la TPU.

Depuis l’annonce que la société américaine de transport veut s’implanter à Maurice, divers syndicats de taxis ont exprimé leurs vives appréhensions face à cette concurrence. Arguant qu’ils risquent de perdre leur gagne-pain.

Pour qu’Uber puisse s’installer chez nous, il faut des changements législatifs la loi. «Il n’y aura pas d’amendement, Ken Arian en a pris l’engagement au nom du Premier ministre», déclare Asraf Ali Ramdin, secrétaire général de la GTOU.

Du côté de la Federation of Hotels Taxi Associations (FHTA), on préfère attendre des garanties par écrit. Les autorités, insiste Yashpal Murrakhun, doivent coucher sur papier ou par mail les décisions prises. En attendant, la FHTA maintient la manifestation prévue le jeudi 18 octobre à midi devant le bâtiment d’Air Mauritius.

Le comité Duval

Il a aussi été question des recommandations du comité Duval pour les chauffeurs de taxi, dit Ramdin. Les deux syndicats de taxi, précise-t-il, ne sont d’accord avec aucune des mesures préconisées sauf celle concernant la mise sur pied de «taxi information desks» au sein des hôtels. Ken Arian, explique Ramdin, a invité les deux syndicats à soumettre leurs propositions d’ici le vendredi 19 octobre.

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