Le High Level Drugs and HIV Council sera enfin mis sur pied sous la présidence du Premier ministre. La décision a été avalisée par le Conseil des ministres le vendredi 14 décembre. La création de cette instance avait été annoncée le 1er janvier, lors du discours du Nouvel an de Pravind Jugnauth.

Cette instance sera chargée notamment de veiller à la mise en œuvre du National Drug Control Master Plan 2018-2020 – qui n’a toujours pas été rendu public alors que la commission Lam Shang Leen a terminé ses travaux – et du Plan d’action national pour le VIH-sida 2017-2021.

Le conseil était longtemps attendu par les associations œuvrant auprès des personnes vivant avec le virus du sida ou usagères de drogues. Elles ont, à plusieurs reprises, souligné la nécessité d’un mécanisme de coordination sur le long terme, comme le fait comprendre Nicolas Ritter.

Outre les parties prenantes habituelles, le directeur exécutif de Pils espère ainsi que des membres de l’opposition siégeront également sur le High Level Drugs and HIV Council. Il n’est pas question de «politique politicienne» mais de santé publique, poursuit-il. La présence de politiciens de tous bords permettra, espère-t-il, d’assurer la continuité dans la politique des drogues et du VIH-sida en cas de changement de gouvernement.

La propagation du VIH-Sida est en hausse à Maurice. L’année dernière, 368 nouveaux cas de la maladie ont été détectés, selon les statistiques du ministère de la santé. Le facteur numéro un de cette hausse reste l’injection de drogues par voie intraveineuse. Afin de lutter contre la propagation .de ces fléaux, le Conseil des ministres a approuvé, ce vendredi 14 octobre la mise sur pied d’un High Level Drugs and HIV Council.

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