Le leader du Groupe réfugiés Chagos ne s’avoue pas vaincu. Même si la Divisional Court britannique a rejeté sa demande de révision de révision judiciaire, faite conjointement avec Sophie Hoareau pour le compte des Chagossiens établis aux Seychelles.

Une cour de justice ne peut statuer sur le bien-fondé d’une décision gouvernementale, ont fait ressortir les juges Singh et Carr dans leur jugement daté du 8 février. Olivier Bancoult, joint au téléphone, dit son intention de faire appel, voire de saisir la Cour suprême. Une réunion avec les équipes légales de Maurice et des Seychelles est prévue le 19 février.

Les Chagossiens contestaient leur déportation de et l’interdiction du retour (depuis 2004 pour des raisons de sécurité nationale) sur l’archipel. Ceux des Seychelles contestaient, par ailleurs, le fait de ne pas avoir été consultés en 2016, quand le gouvernement britannique discutait d’accorder un «Support Package» de 40 millions de livres.

Pour Olivier Bancoult, «la mauvaise foi des autorités britanniques perdure». Il se désole du fait que la cour semble se ranger du côté du gouvernement alors que «les droits humains des Chagossiens sont bafoués».

La Cour internationale de justice de La Haye doit encore se prononcer, rappelle le leader du Groupe réfugiés Chagos. Qui s’attend à une décision sur l’avis consultatif demandé par Maurice le mois prochain.

 Le sega tambour en Egypte

Le groupe Tambour Chagos, composé d’une dizaine de membres, de même qu’Olivier Bancoult, participent au festival international d’Assouan. Celui-ci a lieu du 18 au 22 février en Egypte. La délégation est invitée à présenter, à travers des représentations, le sega tambour. Dont le dossier est actuellement considéré pour une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco.

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