L’intervention que devront subir les bébés siamois, Marie-Cléa et Marie-Cléanne, s’avère beaucoup plus délicate. Les nourrissons, âgés de deux mois, pourraient ne pas être séparés le lundi 18 mars. Sur la table d’opération, les médecins de NarayanaHealth City, à Bangalore, effectueront d’abord des tests afin de déterminer si Marie-Cléanne pourra vivre sans sa sœur. Si les résultats sont négatifs, les deux sœurs demeureront reliées, explique leur père Ian Papillon.

Cependant, l’état de santé de Marie-Cléa peut compromettre celui de sa sœur.

Marie-Cléa est plus petite que sa sœur, ses organes vitaux sont moins développés, explique le père Ian Papillon. Les médecins de NarayanaHealth City, à Bangalore en Inde, avaient expliqué qu’elle devrait être sacrifiée pour permettre à l’autre fille de survivre. «C’est Cléanne qui respire pour permettre à Cléa de vivre», dit Ian Papillon.

Leurs deux cœurs sont proches l’un de l’autre, certaines artères sont reliées.

Tendu mais contenant son émotion, Ian Papillon en appelle aux prières du public mauricien afin que l’opération se passe bien. Quand ils ne sont pas avec leurs filles, son épouse Marie-Hélène, qui l’a rejoint en Inde, passe ses journées à prier dans une grotte à côté de l’hôpital. Le sommeil se fait rare à mesure que la date de l’opération se rapproche.

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